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Comme je l'ai expliqué dans mon dernier "C'est lundi que lisez-vous?", j'avais expliqué que c'était Marinette qui m'avait fait découvrir les Contes Interdits avec sa chronique sur La reine des neiges du même auteur. Et quand j'ai vu que les Contes comportaient une réécriture de Peter Pan, un personnage que j'aime énormément... c'était inévitable.
Résumé
Ancien enquêteur de la SPVQ (Société de police de la ville de Québec), Jacques Dolan a prit sa retraite après qu'une dernière affaire lui ai coûté sa main droite. Cet accident et ce crochet à sa main droite lui ont valu un surnom auprès de ses anciens collègues: Hook.
Malgré cette retraite précipitée, il continue de flâner dans les scènes de crime. Surtout que depuis quelques temps, de nombreux jeunes se jettent du haut d'immeubles. Ces suicides seraient causés par une nouvelle drogue donnant l'impression de pouvoir voler.
Cependant, la disparition de la jeune Wendy et ses deux petits frères mèneront ses pas jusqu'à un lieu nommé Neverland, où des choses terribles ont eu lieu, et ont encore lieu...
Malgré cette retraite précipitée, il continue de flâner dans les scènes de crime. Surtout que depuis quelques temps, de nombreux jeunes se jettent du haut d'immeubles. Ces suicides seraient causés par une nouvelle drogue donnant l'impression de pouvoir voler.
Cependant, la disparition de la jeune Wendy et ses deux petits frères mèneront ses pas jusqu'à un lieu nommé Neverland, où des choses terribles ont eu lieu, et ont encore lieu...
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Avis
Je ne sais même pas par quoi commencer, sinon que, bon sang, c'est si court 220 pages ! J'ai eu l'impression de lire un seul chapitre, juste pour avoir un avant-goût, et voilà déjà 150 pages de passées ! J'ai vraiment adoré cette réecriture de Peter Pan, qui garde quelques éléments du conte original en étant beaucoup plus glauque.
Oui, ce livre ne fait aucunement dans la dentelle. C'est du gore, du purement gore. Que ce soit les scènes de torture, de meurtres, de sexe détaillées au mieux, ce livre parle aussi de sujets tel que la drogue, la pédophilie, le cannibalisme, le trafic d'enfants... Mais wow, vraiment, c'était intense. Intense et addictif. Le conte original se mêle habilement à une horreur sanglante à la limite du soutenable.
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Le personnage de Peter Pan ressemble pas mal au conte orignal, à savoir insouciant, joueur, sans coeur, capable des pires horreurs si c'est le jeu ou qu'il est juste un peu vexé. Par contre, dans ce livre, tout ce qui a de noir, de déviant, de malsain en lui a été démultiplié. Leader sans âge, sans aucune empathie, traumatisé par son passé et ses seules expériences avec les adultes, il règne en maître sur Neverland, n'en sortant principalement que pour amener d'autres enfants sur son domaine. Si quelque fois sa fragilité et les boulets qu'il traîne ressortent, ils sont très vite balayé par une folie incroyable, surpassant tout le reste.
C'est incroyable comment l'auteur arrive à nous rappeler des images innocentes, avant de nous envoyer dans la figure des scènes tant horribles sur le fond que la forme. Et même là, tout est crescendo.
Alors, le début montre bien la couleur. La description précise d'une scène, celle d'un jeune s'étant lancé du haut d'un toit. Mais c'est de pire en pire. L'histoire de Neverland m'a totalement retourné, et pourtant il en faut ! La mention "Pour public averti" n'est vraiment pas de trop.
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L'auteur a des mots incisifs, brutaux. Les descriptions sont crues, les images apparaissaient sans effort devant mes yeux. Tout semblait si réel, c'est incroyable, il aime écrire et le fait ressentir.
Par contre, par contre... Simon Rousseau est canadien, et ce livre est parsemé d'expressions et autres mots canadiens... expressions que mon cerveau refuse de comprendre. J'ai beau me renseigner sur la définition de chaque mot, rien ne s'imbrique. Cela a gêné ma compréhension. Heureusement, ce n'est pas tout le temps, en général elles apparaissent quand un personnage est très énervé.
Le casting est extrêmement intéressant. Je pense surtout à Clochette, quittant sa forme de fée trop petite pour ressentir plus d'une émotion à la fois, pour celle d'une baronne nymphomane et tortionnaire. Tous les personnages traînent leurs propres boulets, leurs peurs, leur côté sombre et tourmenté. Ils affichent tour à tour toujours un peu plus de leur noirceur, et ce sans aucun filtre. Il y a des auteurs de romans d'horreur qui gardent une certaine retenue dans leur manière d'évoquer des sujets aussi graves, lourds, macabres et violents, mais Simon Rousseau lui, il s'est dit que quitte à faire un roman d'horreur, autant y aller à fond !
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Mais oui, 220 pages passent beaucoup trop vite, bon sang... J'en voulais plus moi ! J'ai eu une grande frustration en refermant le livre. Tout est cohérent, tout s’imbrique parfaitement, et la fin explose dans tous les sens. Si tous les Contes suivent cette même trame, je pense que je n'ai pas d'autres choix que de me procurer les treize autres tomes...
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Oui, ce livre ne fait aucunement dans la dentelle. C'est du gore, du purement gore. Que ce soit les scènes de torture, de meurtres, de sexe détaillées au mieux, ce livre parle aussi de sujets tel que la drogue, la pédophilie, le cannibalisme, le trafic d'enfants... Mais wow, vraiment, c'était intense. Intense et addictif. Le conte original se mêle habilement à une horreur sanglante à la limite du soutenable.
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« Vieillir, c'est une maladie. La plus terrible de toutes. »
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Le personnage de Peter Pan ressemble pas mal au conte orignal, à savoir insouciant, joueur, sans coeur, capable des pires horreurs si c'est le jeu ou qu'il est juste un peu vexé. Par contre, dans ce livre, tout ce qui a de noir, de déviant, de malsain en lui a été démultiplié. Leader sans âge, sans aucune empathie, traumatisé par son passé et ses seules expériences avec les adultes, il règne en maître sur Neverland, n'en sortant principalement que pour amener d'autres enfants sur son domaine. Si quelque fois sa fragilité et les boulets qu'il traîne ressortent, ils sont très vite balayé par une folie incroyable, surpassant tout le reste.
C'est incroyable comment l'auteur arrive à nous rappeler des images innocentes, avant de nous envoyer dans la figure des scènes tant horribles sur le fond que la forme. Et même là, tout est crescendo.
Alors, le début montre bien la couleur. La description précise d'une scène, celle d'un jeune s'étant lancé du haut d'un toit. Mais c'est de pire en pire. L'histoire de Neverland m'a totalement retourné, et pourtant il en faut ! La mention "Pour public averti" n'est vraiment pas de trop.
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« Salut, Wendy. Tu veux jouer avec nous, maintenant ? Je peux t'apprendre à voler. »
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L'auteur a des mots incisifs, brutaux. Les descriptions sont crues, les images apparaissaient sans effort devant mes yeux. Tout semblait si réel, c'est incroyable, il aime écrire et le fait ressentir.
Par contre, par contre... Simon Rousseau est canadien, et ce livre est parsemé d'expressions et autres mots canadiens... expressions que mon cerveau refuse de comprendre. J'ai beau me renseigner sur la définition de chaque mot, rien ne s'imbrique. Cela a gêné ma compréhension. Heureusement, ce n'est pas tout le temps, en général elles apparaissent quand un personnage est très énervé.
Le casting est extrêmement intéressant. Je pense surtout à Clochette, quittant sa forme de fée trop petite pour ressentir plus d'une émotion à la fois, pour celle d'une baronne nymphomane et tortionnaire. Tous les personnages traînent leurs propres boulets, leurs peurs, leur côté sombre et tourmenté. Ils affichent tour à tour toujours un peu plus de leur noirceur, et ce sans aucun filtre. Il y a des auteurs de romans d'horreur qui gardent une certaine retenue dans leur manière d'évoquer des sujets aussi graves, lourds, macabres et violents, mais Simon Rousseau lui, il s'est dit que quitte à faire un roman d'horreur, autant y aller à fond !
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« Passionné depuis toujours des récits d’aventures, plus particulièrement de ceux de pirates et de corsaires, il enviait la complète liberté de ces personnages tous plus marginaux les uns que les autres. Il n’avait jamais été un grand lecteur, mais il n’avait pu s’empêcher de relire des dizaines de fois des romans tels que l’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson, ou encore Moonfleet, de J.M. Falkner, des récits dépaysants qui l’aidaient à oublier ses repères contemporains. »
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Mais oui, 220 pages passent beaucoup trop vite, bon sang... J'en voulais plus moi ! J'ai eu une grande frustration en refermant le livre. Tout est cohérent, tout s’imbrique parfaitement, et la fin explose dans tous les sens. Si tous les Contes suivent cette même trame, je pense que je n'ai pas d'autres choix que de me procurer les treize autres tomes...
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C'est vrai qu'elles ne sont pas très longues, ces réécritures de contes ^^
RépondreSupprimerPour public averti, nous sommes d'accord, il ne faut pas oublier de le préciser, au vu de certaines scènes très difficiles. En tout cas, je te souhaite d'apprécier autant les autres romans que tu liras de cette collection !
Non, et c'est dommage. J'en aurais bien lu plus !
SupprimerMerci !