Le Petit Livre des Fées, de Edouard Brasey.

« On les nomme les Bonnes Dames, les Douces et Franches Pucelles, les Exquises Marraines ou les Femmes de l'Autre Monde. Mais qui sont-elles vraiment ? Le petit livre des fées nous invite à découvrir les mille et une facettes enchanteresses ou inquiétantes du peuple merveilleux des fées... »

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« Au temps jadis du roi Arthur
Dont les Bretons ont parlé avec grand honneur,
Ce pays était peuplé de fées;
La reine et toute sa compagnie
Dansaient très souvent dans les vertes prairies.
Telle était l'opinion commune, à ce que j'ai lu.
Je parle d'une époque depuis
des centaines d'années révolue;
Mais maintenant, on ne voit plus jamais de fées. »

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Je ne connaissais absolument pas cette série des Petits Livres, mais j'ai vu qu'il en existait bien d'autres qui semblent tout aussi intéressants. Parlant tour à tour de Dragons, d'Elfes, de Lutins, d'Ogres, de Sorcières, ils semblent tous empreints de poésie et de magie.

Le Petit Livre des Fées, qui est un tout petit livre à peine plus grand qu'une main, se constitue de soixante-pages de mythes, évoquant les tabous des fées, leur provenance, leurs amours, leur régime alimentaire, certains types de Dames Blanches comme elles sont appelées, leur exil, mais aussi des changelings, les enfants des fées, que ces dernières mettent à la place de l'enfant humain qu'elles veulent dérober.

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Banquet des Fées de John Anster Fitzgerald

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Depuis que je suis enfant, je me passionne pour les mythes et légendes. Evidemment, j'ai eu une passe "fée" où je me suis renseigné sur les us et coutumes, avalant le plus possibles de connaissances les concernant. Et ce livre a fait remonter à la surface toutes ses choses que je pensais avoir oublié mais qui était en réalité au fond de mon esprit. L'histoire de Raimondin et de Mélusine, une créature féerique ayant une queue de serpent à la place de ses jambes. Mais aussi quelques clins d'œil à la légende du roi Arthur, évoquant tour à tour Avalon, Guenièvre ou Morgane, le tout parsemé de sublimes dessins ou peintures, dans un coin d'une page ou en prenant une entière, voire une peinture entière représentée sur une double-page.

J'ai également adoré me rappeler de certaines petites anecdotes, comme celui de la coutume anglaise visant à s'attirer les bonnes grâces des fées des jardins en leur laissant un espace à l'état sauvage, pour ainsi avoir de plus belles plantes. Ce livre respire la magie, et pourrait faire naître la croyance des fées même dans l'esprit de la personne la plus cartésienne ! Il donnerait presque envie de laisser un petit verre de lait et de miel dans un coin de son jardin pour aider ce Petit Peuple.

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Lancelot & Guenièvre, Herbert James Draper.

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Ce livre est une toute petite pépite mais se démarque par sa beauté et la magie qui empreint ses pages. Les illustrations de peinture sont magnifiques et ont remplit mes yeux d'étoiles. Soixante pages de merveilles, de féeries, et de références à d'autres œuvres. J'ai un un coup de cœur, et je pense me laisser tenter par tous les autres de cette collection !

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